Boisée ou fleurie, la note ?

Le directeur technique viticole, passionné de bons cépages, assume la responsabilité de la vigne et de la production des vins.

Être directeur technique viticole, c’est :
Superviser l’ensemble des travaux viticoles (taille, traitements, vendanges)
Mettre en œuvre la politique de culture raisonnée
Définir les nouvelles techniques culturales à privilégier et les investissements à réaliser
Assurer aussi la gestion et l’encadrement du personnel
Taille des ceps, sélection des grappes, supervision du processus de transformation du raisin en vin, contrôle des différents stades de fermentation, d’élevage et de mise en bouteille, encadrement des équipes travaillant dans les vignes et à la cave, développement de stratégies pour la commercialisation, suivi budgétaire… chacune de ces missions requiert une attention constante, une capacité à anticiper les aléas climatiques et économiques, mais surtout une passion inébranlable pour le vin et son univers.
Outre une appétence pour le travail en autonomie, ce métier exige un bon esprit critique, de la pédagogie et un certain pouvoir de persuasion. Il requiert aussi de s’intéresser aux circuits de distribution. La maîtrise de l’anglais est souvent demandée lorsque l’entreprise exporte.
Lieu d’exercices : exploitations viticoles importantes, groupements d’exploitations viticoles, dans les sociétés de négoce ou les caves coopératives.
Ce métier demande une formation plus ou moins longue et complexe en fonction de la taille du domaine.
Il est accessible avec un baccalauréat professionnel, un BTS Viticulture-Œnologie ou une licence professionnelle, voire un diplôme d’ingénieur spécialisé en viticulture.
Enfin, une expérience de plusieurs années en tant qu’ouvrier agricole est généralement nécessaire.
Les défis sont multiples : adaptation aux changements climatiques, intégration des nouvelles technologies, réponse aux attentes d’un marché globalisé et de plus en plus conscient des enjeux environnementaux…
L’intelligence artificielle, notamment, transforme la viticulture à une vitesse grand V. Elle permet par exemple d’améliorer la précision de la prévision des rendements et aide les viticulteurs à planifier leur production.
Des chiffres et des lettres
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