Le Dal, ça vous parle ?

Dal signifie Distributeur automatique de lait. Il sert à abreuver les veaux.

Certains éleveurs considèrent qu’il garantit une meilleure croissance des animaux. D’autres préfèrent le classique chariot à roulettes ! Mais tous sont aux petits soins pour leurs troupeaux.
Image symbolique illustrant l’agriculture

Être responsable d’élevage, c’est :

Soigner les bêtes et cultiver le sol pour produire leurs aliments

Contrôler leur reproduction et les faire naître

Participer à l’entretien des matériels et des bâtiments

Vérifier les stocks et les approvisionnements

Veiller aux bonnes conditions d’hygiène…

Suivre les cours des matières premières pour acheter et vendre au meilleur prix

Gérer la comptabilité de l’atelier dans un souci de maîtrise des coûts, procéder à différentes déclarations légales et organiser le travail en équipe.

Bref, une profession aux facettes multiples, qui se pratique essentiellement sur le terrain , mais parfois aussi derrière un ordinateur.

Vaches, chèvres, moutons, porcs, volailles, escargots, autruches… le responsable d’élevage aime autant la nature que les animaux dont il s’occupe.

Il connaît parfaitement ses bêtes et leurs besoins. Il apprécie la flexibilité de ses horaires et une vie en harmonie, avec le rythme des animaux dont il s’occupe.

Il est naturellement doté d’un bon sens de l’observation, qui grandira encore avec l’expérience.

Une formation agricole est indispensable pour devenir responsable d’élevage. 

CAP, baccalauréat professionnel, brevet professionnel ou licence professionnelle.

L’élevage requiert de la patience, une certaine robustesse pour effectuer les travaux nécessaires, une capacité d’attention et d’écoute des animaux.

Autre atout : savoir communiquer avec les membres de l’équipe, les intervenants extérieurs ou le grand public lorsque celui-ci vient découvrir l’élevage.

Le responsable d’élevage doit aussi accepter d’être mobilisable en permanence, nuits comprises lorsque des urgences se profilent.

Le métier de responsable d’élevage est en pleine transformation afin d’intégrer les outils digitaux et les enjeux environnementaux. Il revêt un caractère de plus en plus technologique, notamment sur les champs de la santé animale, de la sécurité alimentaire ou de la traçabilité des animaux.

La génétique constitue aussi un pilier fondamental de la compétitivité des élevages. Les avancées permettent d’améliorer significativement la productivité, la qualité des produits et la santé des cheptels, tout en répondant aux exigences de bien-être animal et de préservation de l’environnement.

Des chiffres et des lettres

Dorine

Eleveuse porcine

« J’ai un cheptel de 420 truies. Toutes les 2 semaines, j’en insémine une quarantaine et quelques semaines après, je vérifie le résultat avec un technicien sur les échographies.

Je veille au bon déroulement de leur gestation, puis de la mise-bas. Ensuite viennent le sevrage des petits puis l’engraissement pendant 3 mois minimum. Il n’y a pas de routine. J’aime la proximité avec mes animaux. C’est ce qui me motive ».

Léa

Apprentie en élevage ovin

À découvrir aussi : le témoignage de Léa, apprentie en élevage ovin

Dorine

Eleveuse porcine

Léa

Apprentie en élevage ovin

24,7 millions de bêtes

Le cheptel de France métropolitaine en 2020

3 espèces

Trois espèces représentent près de 93 % de ce troupeau : les bovins (15,7 millions), les volailles (3,8 millions), les porcins (3,5 millions)

1,4 million de bêtes

Les ovins représentent 1,1 million de bêtes et les caprins, 0,3 million

15 milliards d’œufs

15 milliards d’œufs sont récoltés chaque année

Allons plus loin

La fiche métier
« Responsable d’élevage » de l’ANEFA

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Le site d’Ocapiat

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La fiche métier
« Responsable d’élevage » de l’Apecita

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