Entrez dans la tête d’un nez !

Contrairement à une idée reçue, l’œnologue n’est pas un simple dégustateur.

Être œnologue, c’est :
Observer la maturité des raisins, analyser les conditions climatiques, évaluer les risques de maladies
Déterminer le bon moment pour récolter les raisins et veiller à ce que la matière première soit traitée dans les meilleures conditions
Prendre en main le processus de vinification, en collaboration avec le maître de chai, responsable opérationnel de la cave
Contrôler les températures, surveiller les fermentations, choisir les levures, ajuster les assemblages
Prendre en charge de l’élevage du vin, sur plusieurs mois voire plusieurs années selon le style recherché
Bref, l’œnologue s’impose comme un ambassadeur des vins, qui suit toutes les étapes de la production et sait en parler longuement, en expert.
L’œnologue s’appuie sur des connaissances pointues en chimie, en biologie et en agronomie pour analyser le raisin, suivre la fermentation, contrôler la qualité du vin, mais aussi conseiller les viticulteurs.
L’objectif est toujours le même : garantir un produit final conforme aux attentes du marché, à la fois stable, savoureux et représentatif de son terroir.
L’œnologue doit savoir prendre des décisions rapidement et faire face à une pression forte. Il est un véritable passionné, qui aime le travail avec ses équipes ou partenaires pour élaborer le vin souhaité.
Le métier requiert une vigilance permanente, avec peu de place pour l’improvisation.
Être titulaire du Diplôme national d’œnologue (DNO), obtenu après un cursus universitaire bac + 3 en biologie, chimie ou agronomie.
Les œnologues peuvent désormais s’appuyer sur des instruments de haute précision pour analyser les raisins, suivre les fermentations ou détecter des déséquilibres dans les cuves. Les spectromètres, chromatographes et capteurs connectés permettent de surveiller en temps réel l’évolution de la température, du PH, du taux de sucre ou la présence de micro-organismes.
Grâce à l’imagerie satellite, aux drones et aux capteurs dans les parcelles, il est désormais possible de cartographier les sols, de suivre l’état hydrique de la vigne ou de détecter des zones sensibles aux maladies.
Des chiffres et des lettres
10 000
7,2 millions d'hectares
99 millions d'hectolitres
221 millions d'hectolitres
Allons plus loin


