Un digesteur, à la bonne heure !

Les termes de « digesteur » ou « méthaniseur » désignent la cuve dans laquelle des déchets organiques issus de l’agriculture sont stockés et soumis à l’action de bactéries afin d’être transformés en biogaz puis valorisés en chaleur, électricité et carburant.

La méthanisation à l’échelle d’une exploitation agricole permet de produire des énergies renouvelables et de répondre aux enjeux du traitement des déchets, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’intégration de l’agroécologie dans les pratiques agricoles.

Être responsable de méthanisation, c’est :

Piloter le processus de méthanisation

Assurer la maintenance des matériels

Organiser l’activité humaine et logistique de la méthanisation

Faire respecter les règles de sécurité et d’hygiène

Un méthaniseur peut être directement intégré dans une ferme ou partagé au sein d’un collectif d’agriculteurs ; il peut aussi prendre la forme d’une structure plus conséquente. Mais, quelle que soit sa taille, il est un maillon fort de la préservation des ressources et de la lutte contre le changement climatique.

Le responsable de méthanisation aime s’impliquer concrètement sur un territoire, participer à la création de nouveaux revenus pour les agriculteurs et réduire la dépendance globale aux énergies fossiles.

 

Ce métier coche toutes les cases pour celles et ceux qui aiment travailler en extérieur, en équipe ou en autonomie. Il associe des tâches aussi bien manuelles que techniques.

Un de ces atouts est aussi le lien qu’il offre avec les agriculteurs qui viennent déposer leurs déchets et recueillir des informations techniques sur les bonnes pratiques liées au processus de méthanisation. 

 

Ce métier est accessible avec un diplôme de bac+2 à bac+3, pour exemple : 

  • BTSA (Acse, productions animales, agronomie et cultures durables)
  • Licence professionnelle optimisation énergétique des entreprises agricole
  • Certificat de spécialisation responsable d’unité de méthanisation agricole. 

La filière de la méthanisation s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, de valorisation des déchets, de contribution à la résilience du tissu agricole et agroalimentaire, de décarbonation des secteurs énergétique et agricole, de création d’emplois locaux, d’indépendance énergétique.

Elle évolue en permanence au fil des avancées techniques et technologiques dans ces différents domaines.

 

Des chiffres et des lettres

Camille

Responsable de méthanisation

« Chaque matin, je charge les intrants à ma disposition – de la pulpe de betteraves, des cultures intermédiaires à valorisation énergétique, du fumier de cheval, des pulpes de pommes de terre… – dans le méthaniseur. Puis je me consacre à l’administration. Ce métier me permet de mettre en application mes valeurs environnementales. Quoi de mieux que de créer de l’énergie à partir de déchets ? »

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Camille

Responsable de méthanisation

17 000

La filière de la méthanisation devrait représenter plus de 17 000 emplois en équivalents temps plein directs et indirects en 2030, contre 10 300 en 2019.

1 400

le nombre de sites de méthanisation en France

47 %

47 % de ces sites sont détenus par des agriculteurs

805

805 utilisent de la biomasse agricole

Allons plus loin

La fiche métier
« responsabel de méthanisation » de l’Apecita

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Le site du portail national de la méthanisation, MéthaFrance 

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